2 - Le réseau : quelle organisation apprenante ?

2.1 Introduction

Pour analyser le concept de réseau, je commencerai par le situer vis à vis du concept de groupe ; ensuite, je m’appuierai sur le canevas d’analyse proposé par C. HEBER-SUFFRIN dans son article «Réseaux en mouvements». Dans cet article, l’auteur propose d’étudier le réseau selon trois dimensions qui me paraissent pertinentes :
 
  • «comme ensemble de personnes en interactions, structure systémique ; 
  • comme processus temporal, pratique, en montrant les démarches des acteurs ; 
  • comme ‘’communal’’ en devenir et en mouvement qui, dans une visée politique, éthique et pédagogique, décide de s’organiser en réseau»[1].

2.2 Du groupe au réseau

2.2.1 Le concept de groupe

Selon D. ANZIEU et J.Y. MARTIN, «Il faut deux individus pour faire un couple et au moins trois pour composer un groupe (...) Le groupe commence avec la présence d’un tiers dans une paire et avec les phénomènes consécutifs de coalition, de rejet, de majorité, de minorité. Les phénomènes ne se manifestent pleinement qu’à partir de quatre membres...»[2].
Les deux auteurs proposent de distinguer les différentes réunions ou groupe d’individus en cinq catégories fondamentales :

- La foule : «Quand des individus se trouvent réunis en grand nombre (plusieurs centaines ou plusieurs milliers) au même endroit, sans avoir cherché explicitement à se réunir»[3] ;

- La bande : «Quand des individus sont réunis volontairement pour le plaisir d’être ensemble, par recherche du semblable»[4] ; les auteurs font remarquer que la bande diffère de la foule par le nombre limité de ses membres (quelques unités à quelques dizaines), par l’attachement de ceux-ci à leur collectivité, par sa plus grande durée. Néanmoins, la bande reste assez éphémère.

- Le groupement : «Quand des personnes se réunissent, que ce soit en nombre petit, moyen ou élevé (plusieurs dizaines ou centaines, rarement plusieurs milliers), avec une fréquence de réunions plus ou moins grande, avec une permanence relative des objectifs dans l’intervalle des réunions»[5] . La prise en charge de l’intérêt commun reste partiel chez la plupart des membres qui n’ont guère de liens en dehors des réunions.

- Le groupe primaire ou restreint : il présente différentes caractéristiques qui ne sont pas forcément présentes à la fois dans le même groupe :
  • «Nombre restreint des membres tel que chacun puisse avoir une perception individualisée de chacun des autres, être perçu réciproquement par lui et que de nombreux échanges interindividuels puissent avoir lieu ;
  • Poursuite en commun et de façon active des mêmes buts, dotés d’une certaine permanence, assumés comme buts du groupe, répondant à divers membres et valorisés ;
  • Différenciation des rôles entre les membres
  • Relations affectives[6] pouvant devenir intenses entre les membres (...) et constituer des sous-groupes d’affinité ;
  • Forte interdépendance des membres et sentiments de solidarité ; union morale des membres du groupe en dehors des réunions et des actions en commun ;
  • Constitution de normes, de croyances, de signaux et de rites propres au groupe (langage et code de groupe)»[7]
Dans ce type de groupe, D. ANZIEU et Y. MARTIN insistent particulièrement sur les liens personnels intimes, chaleureux, chargés d’émotion, entre tous les membres, la solidarité et l’obtention des avantages mutuels y sont spontanés et non calculés.

- Le groupe secondaire ou organisation : «L’organisation est à la fois :
  • Un ensemble de personnes qui poursuivent des fins déterminées, identiques ou complémentaires... ;
  • Un ensemble de structures de fonctionnement qui règlent les rapports des parties composantes entre elles (...) et qui déterminent plus ou moins les rôles des personnes»[8].
Dans ce type de groupe, les relations entre les membres sont froides, impersonnelles, rationnelles, contractuelles, formelles ; les communications par écrit l’emportent sur les échanges parlés.

Quel que soit le type de groupe considéré, on observe des phénomènes dits "de groupe" communs, en particulier : «l’émergence des leaders[9], l’identification des membres les uns aux autres à des degrés divers, l’adhésion inconsciente à des représentations sociales, des clichés, des stéréotypes»[10].

Au regard de ces différentes catégories de groupe, comment définir le concept de réseau ?

2.2.2 Le concept du réseau
D’après «le Petit Robert» (version 2002), le sens le plus ancien du mot réseau vient du mot latin retis qui désigne un tissu à mailles très larges.
Aujourd’hui, dans le domaine technique, il désigne un entrelacement, un enchevêtrement, un plexus ; en électronique, un réseau signifie un ensemble d’éléments passifs ou actifs interconnectés, formant des mailles et des nœuds ; sur le plan organisationnel, c’est la répartition des éléments d’une organisation en différents points ; en informatique, le réseau désigne un ensemble d’ordinateurs et de terminaux interconnectés pour échanger des informations numériques, un réseau de neurones formels est une interconnexion d’un ensemble de neurones pour résoudre un problème d’intelligence artificielle, un réseau sémantique est un ensemble de processeurs interconnectés pour former une base de connaissances...

A la lumière de ces différentes approches, on peut définir le réseau de personnes de la manière suivante : il s’agirait d’une organisation de personnes plus ou moins éloignées physiquement les unes des autres, interconnectées entre elles dans un tissu de mailles et de nœuds, pour échanger des informations dans un but commun.

Au de-là de cette tentative de définition globale, on peut situer le réseau de personnes entre le groupe restreint et le groupe secondaire puisqu‘il possède des caractéristiques de l’une et/ou l’autre catégorie, comme le montrent les tableaux suivants.
Je soulignerais cependant une différence fondamentale entre les deux concepts : la réunion des membres d’un réseau est relativement virtuelle puisqu’elle se rattache plus à leur interconnexion qu’à leur réunion physique.






De manière synthétique, je dirais que le réseau de personnes est une organisation atypique, à caractère groupal. En ce sens, elle est une «nouvelle organisation».

Après avoir situé les deux concepts l’un par rapport à l’autre, l’étape suivante de mon étude va consister à approfondir la notion de réseau dans ses fondements et ses dynamiques.

2.3 Le réseau : un ensemble de personnes en interaction, structure systémique

«Le réseau est une configuration interpersonnelle à géométrie variable, reliant des ‘’ Je ‘’ ; des ‘’Je’’ et des ‘’ Nous’’ et des ‘’ Nous’’;
Les éléments en interaction sont :
  • Des personnes reliées entre elles, que l’on peut toutes définir comme et seulement comme porteuses de savoirs et d’ignorances, offreuses et demandeuses de savoirs, enseignantes et apprenantes. Les objets qu’elles contribuent à faire circuler, rendus accessibles aux cheminements de chacun et de tous, sont des savoirs. La valeur est donnée par les objets mis en circulation, par la considération que leur accordent les acteurs, par les caractères de leur circulation et de ce qu’elle produit, qui agiront à leur tour sur des objets ;
  • Des « Nous» multiples, collectifs, réseau dans le réseau, plus ou moins organisés, plus ou moins stables dans le temps en fonction de leurs intérêts»[11].

L’environnement dans lequel évoluent ces différents éléments est marqué par la variété et la pluralité. Le réseau joue, en effet, sur l’hétérogénéité de ses membres, des savoirs, des façons d’apprendre, des motivations, des temporalités, des lieux, des modes de communication...etc... ; ainsi le réseau se nourrit du multiple qui «est le possible même, il peut être l’ensemble des choses possibles. Il n’est pas la puissance, il est l’inverse même du pouvoir, mais il est la capacité (...) Le multiple est ouvert (...) Nous ne pouvons prévoir ce qui est en lui, là ou ici. Nul ne sait, nul ne saura jamais comment un possible coexiste avec un possible, et peut-être coexiste-t-il par une relation possible. L’ensemble est traversé de relations possibles»[12].
Au final, toute cette variété incite et invite à la découverte et à l’apprentissage.

Lorsque dans le réseau, chacun des membres est reconnu dans sa différence à l’autre et dans sa parité/complémentarité de positionnement avec l’autre, il est en mesure d’«oser se rapprocher de tel savoir, dire ses ignorances, ses incompréhensions, ses difficultés, questionner les situations proposées et les modes d’accès au savoir»[13].
La dimension parité/altérité engage alors chacun des membres dans des relations et des interactions authentiques[14], sur fond de congruence, d’empathie et d’attention positive inconditionnelle au sens "rogérien" des termes.
Le réseau devient un lieu de transformations réciproques entre les «deux processus qui concourent à la production des identités, le processus biographique (identité pour soi) et le processus relationnel systémique (identité pour autrui)»[15]. Il permet aussi de relativiser le processus de catégorisation[16] par lequel se construisent les identités offertes à l’autre.

La question de la centralité dans le réseau reste une question majeure. Selon C. HEBER-SUFFRIN, «la vie d’un réseau pourrait se mesurer à l’augmentation et à la diversification de ses centralités. Si elles diminuent ou s’uniformisent, l’institué devient dominant»[17].
Si centralité organisatrice il y a au départ, elle doit peu à peu s’estomper pour permettre l’autonomie périphérique : «L’unité centrale peut (...) créer une dynamique, jouer un rôle d’amorce pour des relations entre unités périphériques, qui peuvent ensuite se développer de manière autonome»[18].
De l’autonomie dans le réseau enfin, découle la conscience de soi et de l’autre : «Si je me complexifie comme centralité ouverte, et en mouvement, si je me relie à d’autres savoirs, expériences, auteurs, acteurs, je développe et relie/relis entre elles des dimensions de moi-même, je me relie/relis en moi»[19].
Cette autonomisation n’est possible que dans la mesure où le réseau s’oriente vers une organisation souple qui permette à chacun de se découvrir apprenant/enseignant de soi et des autres.

Pour conclure d’un point de vue systémique, on peut comprendre le réseau comme un champ écologique des savoirs, d’expériences, d’échanges qui viennent à leur tour enrichir l’environnement de cette plus-value.

Que peut-on dire, à présent, des processus qui l’animent ?

2.4 Le réseau : un processus temporel et pratique

«Le réseau est le processus par lequel ses membres, acteurs et auteurs circulent dans les savoirs, les relient et les font circuler. Modèles résolument mobiles, ils "émergent" du brassage d’éléments hétérogènes. Ils ne peuvent cesser- c’est leur grande richesse et l’extrême difficulté de leur organisation - de se régénérer et de régénérer, de rebrasser les éléments dont ils besoin pour survivre. Leur priorité organisationnelle est fondée sur une aspiration à des méthodes aptes à traiter la complexité sans la mutiler»[20].

2.4.1 La reconnaissance de ses manques et la confiance
«Dans les réseaux, (...) chacun reconnaît à l’autre une égale dignité et le sait porteur de savoirs que lui ne possède pas»[21].
C’est dans cette reconnaissance réciproque que chacun laisse la possibilité à l’autre de prendre conscience de ses richesses à partager.
La condition essentielle pour permettre ce type d’apprentissage, est que chaque membre du réseau éprouve à l’égard des autres, confiance et sécurité affective.
Alors, seulement, «le partage des ressources, la complémentarité des rôles, le travail en commun se transforment en interdépendance dans le cadre d’un climat de confiance (...) Cette interdépendance vient à son tour renforcer la confiance entre les individus»[22] .

2.4.2 La métacommunication[23]
Les moments d’échange sur les échanges sont des moments de partage fertiles pour les membres du réseau où chacun est libre de commenter les contenus, les méthodes, l’organisation. Ces temps de métacommunication et de métacognition font émerger de nouvelles proximités, connexions et centralités. Elles permettent d’«approfondir le travail de réseau en soi entre les savoirs, les expériences, les méthodes, les perspectives»[24]. Cette prise de conscience amène chacun des membres à évaluer le champ illimité des possibles en situation de réseau.

2.4.3 Un espace de médiation
Pour que le réseau s’inscrive dans une approche de médiation, sans visée normative qui privilégierait le contrôle et la norme sociale par rapport à la relation d’estime réciproque, il faut que le réseau reste une «catégorie poreuse, floue (...) qui consisterait, ici, à prendre en compte non seulement la complexité des phénomènes, mais aussi des coefficients de liberté, les valeurs libres des systèmes, leur créativité potentielle»[25].
Cet impératif situe ce flou institutionnel dans des pratiques adhocratiques au sens où H. MINTZBERG les définit : c’est un organisme sans structure définie. Il peut s’agir d’entités provisoires ou permanentes dont l’organisation dépend non pas de règles prédéterminées, mais d’objectifs qui peuvent varier avec le temps [26].
On voit ici toute la complémentarité du couplage réseau/projet.

L’étude du réseau ne serait pas tout à fait complète sans aborder sa dimension communautaire : c’est l’objet de cette dernière partie.

2.5 Le réseau : une communauté en devenir et en mouvement

2.5.1 Une communauté reliée par le lien symbolique
D’un point de vue historique, le sentiment d’avoir participé à la co-construction d’une démarche - réseau innovante relie les membres dans un sentiment de fierté qui transforme leur rapport au savoir, à eux-mêmes et au social, dans une dynamique d’ouverture.
Cette historicité vécue leur permet, par ailleurs, de comprendre «comment leur processus d’apprentissage peuvent se relier, se combiner, se complexifier»[27] au fil du temps et des interactions.
Pour chacun des membres, connaître l’histoire de son réseau, c’est prendre conscience individuellement et collectivement du réseau comme le maillage d’histoires personnelles et d’itinéraires en cours ; c’est aussi se situer par rapport à elles.
Sur le plan symbolique toujours, des valeurs éthiques[28] et sociales animent les membres des réseaux et influencent leurs orientations. Mais ces valeurs restent propres à chaque réseau et l’étude de leur influence n’est envisageable que dans leur contexte particulier.

2.5.2 Le réseau : une communauté concrète, praticienne
Les caractéristiques du cadre institutionnels dans lequel s’épanouissent les réseaux influencent tout autant et plus ou moins les pratiques de ceux-ci en terme par exemple d’apprentissages ou de relations internes.

Sur un plan économique, le réseau se situe entre «une logique de don, où ce qui circule est au service du lien»[29] et une logique de marché ; et il arrive que cette situation conduise à des tensions qui tendent à modifier les pratiques à travers des impératifs d’actions imposées au réseau et contraires aux valeurs philosophiques partagées par ses membres.

Sur un plan plus politique enfin, l’identification à un réseau signifie «un choix collectif politique de construire ensemble un projet, en gérer l’organisation, partager les compétences pour le faire, développer un sentiment d’appartenance au sens où le projet appartient à ceux qui contribuent»[30].
Cette approche incite à se poser des questions, à penser et à expérimenter les dimensions politiques des réseaux, leurs interactions possibles avec les processus d’apprentissages et avec les positionnements réciproques des acteurs.

2.5.3 Le réseau : une communauté apprenante
Selon ILLICH[31], l’outil ‘’juste’’ au service du vivre ensemble et de l’apprendre ensemble, de l’humain en nous et entre nous répond à trois exigences :

  • «Il est générateur d’efficience sans dégrader l’autonomie personnelle» ;
  • «Il ne suscite ni esclave, ni maître » et il construit des coopérations de la parité, des alliances fructueuses, du butinage réciproque» ;
  • «Il élargit le champ d’action personnelle et constitue la formation comme source de transformation positive collective».

Paysage Poïétique

2.6 Conclusion

Les éléments qui ont été dégagés tout au long de cette partie semblent se rapprocher de cette approche de l’outil ‘’juste’’. Peut-on, pour autant considérer le réseau comme une organisation apprenante ? C’est une des questions que je me propose d’aborder dans le chapitre suivant...




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[1] HEBER-SUFFRIN (C.), «Réseaux en mouvements», p.99 à 118, p. 99, in Collectif sous la direction de HEBER-SUFFRIN (C.) et PINEAU (G.), 2000, sur le thème «Réciprocité et réseaux en formation», Education permanente n°144, 252 p.

[2] ANZIEU (D.) et MARTIN (J.Y.), 1968, «La dynamique des groupes restreints», Paris, P.U.F., 397 p., p. 28-29

[3] Ibid p. 29

[4] Ibid p. 32

[5] Ibid p. 35

[6] «Dans tout groupe, à tout moment, il existe un sentiment partagé par tous les membres du groupe, avec des nuances individuelles. Ce sentiment le plus souvent inconscient gouverne la vie des groupes à tous ses niveaux» PAGES (M.), 2002, «La vie affective des groupes, esquisse d’une théorie de la relation humaine»,Paris, Dunod, 286 p., p. 65

[7] ANZIEU (D.) et MARTIN (J.Y.), 1968, «La dynamique des groupes restreints», Paris, P.U.F., 397 p., p. 37

[8] Ibid p. 41

[9] Cette question a été étudiée par K. LEWIN qui, en particulier, a étudié l’influence des différents styles de leadership sur le groupe - LEWIN (K.), 1975, «Psychologie dynamique – les relations humaines», Paris, P.U.F., 296 p.

[10] ANZIEU (D.) et MARTIN (J.Y.), 1968, «La dynamique des groupes restreints», Paris, P.U.F., 397 p., p. Ibid p. 43

[11] HEBER-SUFFRIN (C.), «Réseaux en mouvements», p.99 à 118, p. 100, in Collectif sous la direction de HEBER-SUFFRIN (C.) et PINEAU (G.), 2000, sur le thème «Réciprocité et réseaux en formation», Education permanente n°144, 252 p.

[12] SERRES (M.), 1982, «Genèse», Paris, Grasset in HEBER-SUFFRIN (C.), «Réseaux en mouvements», p.99 à 118, p. 100, in Collectif sous la direction de HEBER-SUFFRIN (C.) et PINEAU (G.), 2000, sur le thème «Réciprocité et réseaux en formation», Education permanente n°144, 252 p., p. 100

[13] HEBER-SUFFRIN (C.), «Réseaux en mouvements», p.99 à 118, p. 101, in Collectif sous la direction de HEBER-SUFFRIN (C.) et PINEAU (G.), 2000, sur le thème «Réciprocité et réseaux en formation», Education permanente n°144, 252 p.

[14] ROGERS (C.R.), 1998, «Le développement de la personne», Paris, Dunod, 274 p.

[15] DUBAR (C.), 2000, «La socialisation», Paris, Colin, in HEBER-SUFFRIN (C.), «Réseaux en mouvements», p.99 à 118, in Collectif sous la direction de HEBER-SUFFRIN (C.) et PINEAU (G.), 2000, sur le thème «Réciprocité et réseaux en formation», Education permanente n°144, 252 p., p. 101

[16] «La représentation sociale est un processus d’élaboration perceptive et mentale de la réalité qui transforme les objets sociaux (personnes, contextes, situations) en catégories symboliques (valeurs, croyances, idéologies) et leur confère un statut cognitif permettant d’appréhender les aspects de la vie ordinaire par un recadrage de nos propres conduites à l’intérieur des interactions sociales» in FISCHER (G.N.), 1987, «Les concepts fondamentaux de la psychologie sociale», Dunod, 208 p., p. 118
«Dans la représentation, le système de catégorisation et d’interprétation joue le rôle de ‘’filtre interprétatif ‘’, d’instrument de codage de réalité. Ainsi, le système de catégorisation semble être ‘’l’outil’’ essentiel de la dynamique de constitution, de maintien ou d’évolution de cette représentation » POPLIMONT (C.), « Représentations sociales et formation par alternance», p. 67 à 78, p. 69, in Collectif sous la direction de SALLABERRY (J.C.), 2003, sur le thème «Représentations sociales et formation», Education permanente n°155, 171 p.

[17] HEBER-SUFFRIN (C.), «Réseaux en mouvements», p.99 à 118, p. 102, in Collectif sous la direction de HEBER-SUFFRIN (C.) et PINEAU (G.), 2000, sur le thème «Réciprocité et réseaux en formation», Education permanente n°144, 252 p.

[18] JOSSERAND (E.), 2001, «L’entreprise en réseau», Vuibert, 135 p., p. 69

[19] (Dimension auto /co /éco du réseau) HEBER-SUFFRIN (C.), «Réseaux en mouvements», p.99 à 118, p. 102, in Collectif sous la direction de HEBER-SUFFRIN (C.) et PINEAU (G.), 2000, sur le thème «Réciprocité et réseaux en formation», Education permanente n°144, 252 p.

[20] Ibid p. 104

[21] AUMONT (B.), «Apprendre : une histoire personnelle de croisements conceptuels», p. 89 à 98,
p. 94 in Collectif sous la direction de HEBER-SUFFRIN (C.) et PINEAU (G.), 2000, sur le thème «Réciprocité et réseaux en formation», Education permanente n°144, 252 p.

[22] JOSSERAND (E.), 2001, «L’entreprise en réseau», Vuibert, 135 p., p. 26-27

[23] «Toute communication présente deux aspects : le contenu de la relation et la relation, tels que le second englobe le premier, et par suite est une métacommunication» watzlawick (P.), HEMICK BEAVIN (J.), DON D. JACKSON, 1972, «La logique de communication», Ed. du Seuil, 286 p.,p. 52
«La métacommunication a des liens étroits avec le vaste problème de la conscience de soi et d’autrui» Ibid p.51
cette capacité à métacommuniquer constitue un apprentissage expérientiel fondamental en situation de réseau.

[24] HEBER-SUFFRIN (C.), «Réseaux en mouvements», p.99 à 118, p. 102-103, in Collectif sous la direction de HEBER-SUFFRIN (C.) et PINEAU (G.), 2000, sur le thème «Réciprocité et réseaux en formation», Education permanente n°144, 252 p., p. 106

[25] GUATTARI (F.), 1987, in ELKAÏM (M.), dir. Publi, “Les pratiques de réseau”, Paris, E.S.F. in Ibid p. 108

[26] MINTZBERG (H.), 1982, «Structure Dynamique des organisations», Paris, Ed. des Organisations, 434 p.

[27] HEBER-SUFFRIN (C.), «Réseaux en mouvements», p.99 à 118, p. 110, in Collectif sous la direction de HEBER-SUFFRIN (C.) et PINEAU (G.), 2000, sur le thème «Réciprocité et réseaux en formation», Education permanente n°144, 252 p.

[28] Dans ce cas, l’éthique relève des valeurs revendiquées par chacun et par tous et qui fonctionnent comme régulateur du groupe.

[29] JOLY, 2000, «Proposition d’information pour la biennale 2000 de l’éducation et de la formation» in HEBER-SUFFRIN (C.), «Réseaux en mouvements», p.99 à 118, p. 114, in Collectif sous la direction de HEBER-SUFFRIN (C.) et PINEAU (G.), 2000, sur le thème «Réciprocité et réseaux en formation», Education permanente n°144, 252 p.

[30] HEBER-SUFFRIN (C.), «Réseaux en mouvements», p.99 à 118, p. 113, in Collectif sous la direction de HEBER-SUFFRIN (C.) et PINEAU (G.), 2000, sur le thème «Réciprocité et réseaux en formation», Education permanente n°144, 252 p.

[31] ILLICH (I.), 1973, «La convivialité», Paris, Seuil in HEBER-SUFFRIN (C.), «Réseaux en mouvements», p.99 à 118, p. 116 in Collectif sous la direction de HEBER-SUFFRIN (C.) et PINEAU (G.), 2000, sur le thème «Réciprocité et réseaux en formation», Education permanente n°144, 252 p.




Commentaires

Dominique Rabeuf a dit…
J'ai parcouru le teste ci-dessus. J'énonce deux remarques. (1) Ce texte indépendamment de la valeur que l'on pourrait lui accorder n'est pas hors sujet et néanmoins n'a pas fait l'objet de commentaire (2) La recopie d'un telle texte est le plus souvent délictueuse au sens le plus communément admis des droits d'auteur, néanmoins ne s'agissant que de texte la personne ayant réalisé cette copie peut recommencer même après le vote de la LOI HADOPI du moins dans l'état actuel du projet des fous de la république
Florence Meichel a dit…
Retranscription de mon message du 27 aout 2009 et corr :

il s'agit de la partie théorique de mon mémoire professionnel (master de formateur consultant)...elle n'a pas fait l'objet de commentaire vraisemblablement parce que je ne l'ai pas mis en valeur...je pensais qu'elle avait surtout de la valeur pour moi ! :-)